Éditorial : L’histoire de la Guinée ne sera pas falsifiée
Une meute de charognards politiques rôde autour de notre mémoire nationale. Leur obsession ? Dépecer l’héritage de 1958 pour en faire un festin de mensonges. Ces vautours de l’histoire, nourris de rancunes et de haines héritées, croient qu’en griffonnant leurs pamphlets vénéneux ils réussiront à salir ce qu’ils n’ont jamais su construire.
Ils ne trompent personne. Derrière leurs grands airs de « redresseurs de vérité », ils ne sont que des imposteurs sans légitimité, des parasites qui se nourrissent du travail des vrais bâtisseurs. Ils parlent de justice historique, mais leur seule ambition est de profaner la mémoire d’Ahmed Sékou Touré et des compagnons de l’indépendance pour se donner une importance qu’ils n’auront jamais.
Qu’ils hurlent, qu’ils vocifèrent, qu’ils se tordent de rage : rien n’y fera. L’histoire de la Guinée est scellée dans le marbre du 2 octobre 1958. Ce jour-là, le peuple guinéen, guidé par ses héros, a dit « non » à l’humiliation et « oui » à la dignité. Cette victoire n’appartient pas aux vautours ni aux charognards : elle appartient à la nation tout entière.
On peut critiquer des régimes, débattre de leurs excès, mais une chose est inattaquable : Ahmed Sékou Touré et ses compagnons resteront à jamais les pères de l’indépendance guinéenne. Quiconque ose le nier ne se range pas dans le camp de la vérité, mais dans celui des fossoyeurs, des parasites et des ennemis de la mémoire nationale.
La Guinée n’offrira jamais son histoire en pâture aux vautours. Elle n’autorisera jamais les charognards politiques à profaner ses héros. Car une nation sans mémoire est une nation morte — et la Guinée, elle, est vivante, debout, et farouchement fidèle à ceux qui lui ont offert la liberté.
Wassalam.
Que Dieu protège la Guinée et bénisse les Guinéens.
Honorable Cheick Tidiane Traoré
Vice-coordinateur AFP / Porte-parole