La 3ème session ordinaire de l’INDH: l’institution appelle le gouvernement guinéen à la tenue du procès du 28 septembre.

Les travaux de la 3ème session ordinaire de l’Institution Nationale des Droits Humains sont ouverts vendredi, 06 septembre 2019 au palais du peuple.

Durant 19 jours, les commissaires de cette institution font se pencher sur plusieurs thématiques liées au droit de l’homme. Selon, Alya Diaby, président de l’INDH, “durant la présente session, une formation sur les concepts et mécanismes des droits de l’homme sera organisée à l’intention des journalistes dans le but de susciter et accompagner la mise en place d’un réseau de journalistes de droits de l’homme. 

Les travaux en commission porteront sur la préparation d’un document portant la contribution de l’INDH au dialogue national. Dans ce cadre les quatre commissions réfléchiront sur les propositions et recommandations de notre institution. Sur la base des rapports des commissions thématiques, un rapport synthèse sera établi, adressé à qui de droit et rendu public» a t-il souligné . 

Poursuivant, le président de l’Institution Nationale des Droits Humains appelle, le gouvernement guinéen à la tenue du procès du 28 septembre dans un bref de délai .

“Le trimestre qui s’achève en ce mois septembre, correspond au 10ème anniversaire des événements douloureux du 28 septembre 2009. Cet anniversaire qui n’est pas fêter mais à regretter l’est d’autant plus que le procès tant attendu tarde à se tenir. Nous en appelons aux autorités compétentes à la tenue dans les meilleurs délais de ce procès” a t-il souligné.

Plus loin, le président de l’INDH a dénoncé la tentative de musellement de la presse en cours en Guinée, notamment  l’interpellation et le déplacement sous mandat dépôt de nos confrères de lynx fm, avant de demander au gouvernement guinéen au respect de la loi portant sur la liberté de presse.

“L’actualité récente des droits de l’homme reste encore marquée par la mise sous contrôle judiciaire des journalistes pour les faits survenus dans l’exercice de leur profession, en application de la loi L 037 sur la cyber sécurité et les protestations des professionnels de la presse revendiquant l’application de la loi L 003 sur la liberté de la presse concernant ce point la tension a baissé avec la levée de la mesure de contrôle judiciaire concernait un des journalistes. Cette mesure devraient être étendue à l’autre journaliste dans le respect de l’égalité de tous devant la loi. Évidemment, les journalistes dans l’exercice de leur profession échappent à l’application nation personne de la loi de la loi sur la cyber sécurité. Ils restent dans ce cas soumis exclusivement à la loi sur la liberté de la presse car c’est un principe général de droit que la loi spéciale l’emporte sur la règle générale”a t-il noté.

Mamadouba Camara

Journaliste du site www.lefolan.com

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire